Rénovations de plusieurs unités dans un immeuble multilogements
- ACE
- 4 juin 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 juin 2022
Suite à l'obtention d'un grand contrat de rénovation de plusieurs unités dans un immeuble multilogements à Montréal, l'entrepreneur général devait vérifier la présence d'amiante dans la structure interne du bâtiment. L'immeuble ayant été construit avant 1980, il est concerné par l'amiante.
Comme sur chaque mandat de ce type, il probable que de l'amiante ait été ajouté dans le mélange de plâtre ou d'enduit lors de son installation dans le bâtiment. Il est important de souligner que certains matériaux tels que les crépis cimentaire, le mastic de remplissage, les enduits ou le ciment plâtre, sont considérés comme hétérogènes. Cela veut dire que lors de leur application (matériaux), les travailleurs avaient tendance à les mélanger de temps en temps à de l'amiante. Raison pour laquelle lors du diagnostic, nos équipe procèdent a plusieurs prélèvements et non à un seul.
Lors de notre inspection, plusieurs types de matériaux susceptibles de contenir de l'amiante étaient utilisés dans le bâtiment: Stuc sur gype, stuc sur structure de béton, gypse, mastic de remplissage et tuile de vinyle
Une cinquantaine de matériaux avaient été prélevés et analysés selon les méthode IRSST 244 et ELAP 198.4. La stratégie consistait à faire des groupes d'échantillons que l'on appelle ZPSO (Zone Présentant des Similitudes d'Ouvrage) pour séparer les différents matériaux dans un objectif ultime de ne pas généraliser la présence d'amiante, le cas échéant.
Finalement, les analyses ont mis en évidence la présence d'amiante dans les différents matériaux. L'évaluation de risque que nous avions effectué sur les matériaux et qui était basée sur leur friabilité, leur teneur en amiante ainsi que leur quantité, a mené à des travaux à risque faible, modéré et élevé.

Cadre réglementaire :
Au Québec, une caractérisation est exigée, avant que des travailleurs n’entreprennent des travaux susceptibles d'émettre de la poussière d'amiante. Il est important de toujours présumer que le matériau contient de l’amiante jusqu'à preuve du contraire. Selon le Code de sécurité pour les travaux de construction (L.R.Q., c. S-2.1, r.6) un matériau doit être considéré comme contenant de l’amiante dès que la concentration en amiante est d’au moins 0.1%. L’analyse microscopique des échantillons permet de déterminer l’absence d’amiante dans un matériau susceptible d’en contenir.
En vertu de la Loi sur les produits dangereux7, depuis 1980, l’utilisation de matériaux floqués contenant de l’amiante a été interdite.
Un bâtiment devra être inspecté pour les flocages et calorifuges si la date de construction est antérieure au 15 Février 1990.
Un bâtiment devra être inspecté pour les calorifuges si la date de construction est antérieure au 20 Mai 1999.
Pour plus d’informations concernant les tests d'amiante
Contactez-nous par courriel à info@air-conseilenvironnement.com ou par le biais de notre formulaire en ligne. Pour toute urgence, laissez nous un message détaillé au 514-294-4387.
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