Amiante et rénovation d'une maison

Suite à la décision d'entreprendre des travaux de rénovations dans son Triplex situé à Montréal, le propriétaire à reçu l'information de l'entrepreneur que de l'amiante pourrait se trouver dans les murs, plafonds ainsi que dans son vieux plancher de vinyle. Le triplex a été construit en 1930.

Comme sur chaque mandat de ce type, il est très probable que la structure interne contient de l'amiante. L'objectif consiste donc à faire des prélèvements de matériaux, de les analyser et de faire une évaluation de risque afin de protéger les travailleurs et les occupants lors des travaux de démolition . Bien entendu, l'écart de prix entre une démolition normale et une démolition en condition d'amiante est relativement grand.

Nous nous sommes alors déplacés pour faire la caractérisation des matériaux et avions constaté que le Triplex était composé de deux grandes sections; Une vieille section en ciment plâtre à l'avant du bâtiment sur les deux étages et une section plus récente à l'arrière du bâtiment. Évidemment dans l'esprit des gens et même de la réglementation, l'amiante se trouve dans les vieilles constructions et par conséquent, c'est la vieille partie qui était le plus susceptible de contenir de l'amiante.

Nouvelle section Vielle section Vieille section RDC

Environ quarante échantillons avaient été prélevés. La stratégie consistait à faire des groupes d'échantillons que l'on appelle ZPSO (Zone Présentant des Similitudes d'Ouvrage) pour séparer les différents matériaux dans un objectif ultime de ne pas généraliser la présence d'amiante, le cas échéant.

Contrairement à ce que pouvions penser, la vieille partie du Triplex, en ciment plâtre, ne contenait pas d'amiante, et la nouvelle partie en gypse (construite probablement quelques années plus tard que 1930 et avant 1980) contenait de l'amiante.

L'évaluation de risque que nous avions effectué sur les matériaux et qui était basée sur leur friabilité, leur teneur en amiante ainsi que leur quantité, a mené à des travaux à risque modéré.

Le propriétaire était contant car si la vieille partie contenait de l'amiante, les travaux aurait été considérés à risque élevé. Ce dernier nécessite plus d'équipement de protection collective et individuelle. Bien évidemment le prix aurait été plus élevé.

Pour plus d’informations concernant les tests d'amiante

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